« Maintenant je sais faire la différence entre la solidarité internationale et l’aide humanitaire ! »

Au bord de la Seine en ce début de mois de mai, je rencontre Williéna Bickoud, tutrice de l’équipe de Paris qui accompagne Nadine Zidani sur son projet pour le droit des femmes au Maroc, avec l’aide de Laura Bonnemaison. Elle nous livre quelques mots !

"Je m’appelle Williéna et je viens de Guadeloupe ! Je suis arrivée à Paris il y a presque 10 ans, en 2009. J’ai 27 ans. J’ai fait des études de Lettres Modernes en arrivant ici puis une formation en conseil en insertion professionnelle. Et en ce moment je travaille comme équipière de restauration en attendant de changer pour des études de langues. On verra ce que ça donne ! Et entre tout ça, j’ai décidé de faire du bénévolat, entre autres. En cherchant je suis tombé sur la Pépinière. Comme c’était un peu en accord avec ce que je faisais à l’époque comme formation et ce que j’avais envie de faire en général, je l’aie intégrée comme tutrice.

« J’ai toujours envie d’aider les gens (…) autant le faire dans un cadre, une structure »

Dans ma nature, j’ai un petit côté altruiste… j’ai toujours envie d’aider les gens, je me suis dit plutôt que de le faire comme ça, quand je rencontre quelqu’un qui a besoin d’aide, autant le faire dans un cadre, une structure.

A l’origine j’avais postulé pour la Pépinière et en même temps pour une autre association, j’avais aussi été tutrice là-bas pendant un temps. Mais je n’ai pas trouvé ça tellement concluant. C’était du tutorat de personnes qui n’avaient pas vraiment besoin de toi, déjà calées sur le sujet, c’était surtout pour superviser.

« Ce sont des choses durables qu’on met en place »

A la Pépinière je sais qu’on a discuté d’énormément de choses depuis que je suis là, et maintenant je sais faire la différence entre la solidarité internationale et l’aide humanitaire ! Et je dois dire que ça me plaît parce qu’avec la solidarité internationale t’as plus l’occasion de découvrir les pays dans lesquels tu vas aider, ce sont des choses durables qu’on met en place, qui peuvent rester dans le temps. Ça permet de découvrir des cultures, de se découvrir soi-même à travers, je trouve ça assez génial. En regardant les différents témoignages des gens qui sont déjà partis et ce qui peut être mis en place, ça me plaît.

J’ai choisi d’être tutrice car je n’ai pas encore de projet ! J’avais plus les compétences pour. Ça m’est venu plus naturellement que de me dire qu’il fallait que je monte un projet, parce que j’ai des idées mais qui ne sont pas forcément en accord avec ce qu’on a nous à la Pépinière. Ce serait plus des projets avec des associations qui travaillent dans le médical. Ici je me sentais plus d’accompagner des projets. Je voulais vraiment essayer de me faire une idée de ce que c’était. Et je dois dire que la Pépinière était vraiment le meilleur choix.

« J’ai pu participer à des formations tout de suite en arrivant »

J’ai aussi fait de l’animation avec les Temps d’Information Pépinière, ou encore avec les volontaires en service civique de la structure Uniscité il y a peu. Je fais également du co-tutorat avec Laura, pour Nadine et son projet sur le droit des femmes au Maroc. Là on doit mettre en place une rencontre avec elle car on n’a pas encore eu le temps même si on est en contact. Elle travaille beaucoup ces derniers temps, mais c’est le début on va organiser ça dans le mois !
Le double tutorat on a commencé à le mettre en place parce qu’il y a des gens qui se mettaient en stand-by dans l’équipe pour des raisons personnelles, alors on a pensé à ça pour soulager un peu tout le monde !

Ce qui m’a attiré dans la Pépinière au premier abord c’était l’histoire de Frères des Hommes, puis les partenaires m’ont fait me décider. La façon dont ils se sont mis en place ensemble, leur travail et les possibilités de partir, ça m’a vraiment donné envie de bosser dans ce cadre."

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