Tourisme solidaire en Haïti : au-delà du projet Pépinière

En 2016, deux Pépins (Johann et Lola) ont rejoint le Mouvement paysan Papaye en Haïti pour un projet d’appui aux paysans grâce au tourisme solidaire. L’année d’après, c’est une nouvelle Pépin (Claire) qui a pris la suite. Après son départ, le projet n’a cessé de grandir pour dépasser aujourd’hui le cadre de la Pépinière…

Tout le monde peut participer au projet

Depuis le premier projet Pépinière de tourisme solidaire en 2016, plusieurs groupes de paysans s’organisent et accueillent déjà des voyageurs dans la commune de Hinche (première commune du Centre). Aujourd’hui, trois nouveaux « groupements » de Mirebalais (deuxième commune de la région) ont été séduits par la démarche. Pour eux, la première étape a été l’organisation d’une réunion avec différents acteurs de la commune, invités pour « pouvoir écouter ce que nous prévoyons, ce que nous allons faire, comment le mouvement fonctionne… et peut être même que ça leur donnera envie de rejoindre un groupement paysan ! » Le message était clair, montrer à tous qu’ils peuvent participer au projet de tourisme solidaire, qu’ils soient membres de groupement ou non.

Partager le patrimoine rural haïtien

« Nous avons eu le temps de nous préparer et nous avons déjà identifié quelques activités que nous pourrions proposer aux touristes. Ils pourront monter à cheval et se baigner dans la rivière. Nous cherchons à bien nous organiser pour être capables de participer correctement aux activités avec eux. » Un groupement de jeunes, « Tèt colé », a aussi proposé de mettre en place des activités culturelles comme de la danse ou du théâtre. Les paysans sont impliqués, avant de recevoir bientôt les premiers visiteurs. L’occasion de rappeler le but premier de ce projet de tourisme solidaire : partager et valoriser le patrimoine rural haïtien.

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En s’impliquant auprès de ceux qui chaque jour agissent pour le changement, devenir Pépin permet de réfléchir sur la portée de son engagement. Dans cette vidéo, Vivien, ancien Pépin parti réaliser un projet au Brésil avec le Mouvement des Sans-Terre, nous confie comment cette expérience continue aujourd’hui de nourrir sa pensée politique.

Les acteurs de la Pépinière

Marine et Clémence se rencontrent à l’université à Paris où elles étudient la géographie. C’est une passion commune pour cette discipline qui les unit, car elles ont « la même vision et le même enthousiasme. » Pour elles, la Pépinière, c’était le déclencheur qui leur a fait dire : « c’est possible de monter un projet qui ne soit pas unilatéral ». En septembre 2016, elles deviennent Pépins.
L’agriculture paysanne et la gestion des espaces agricoles sont deux thématiques qu’elles estiment[...]

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Sur la générosité, avec Philippe Roussel.