La Pépinière de la Solidarité Internationale a fait sa rentrée le week-end dernier à Paris. Une occasion pour mettre en perspective le chemin qu’elle a parcouru et se replonger dans l’année qui vient de s’écouler (septembre 2017 / août 2018).
La Pépinière compte désormais une quarantaine de bénévoles répartis dans 4 villes
Créée en 2015 afin d’offrir la possibilité à tous ceux qui le souhaitent de s’investir dans la solidarité internationale, la Pépinière est encore en cours de structuration. Mais elle grandit vite ! Elle compte aujourd’hui une quarantaine de bénévoles répartis dans 4 villes : Paris, Nantes, Bordeaux et Saint-Etienne. Grâce à leur engagement, 4 Pépins ont réalisé cette année deux projets (« En Avant Toutes ! » et « L’agroécologie, un nouvel espoir pour les paysans indonésiens »), tandis que 6 autres sont en cours de préparation. Chaque mois, ces équipes se chargent également des temps d’information de la Pépinière durant lesquels ils présentent le dispositif à tous ceux qui seraient intéressés de le rejoindre. Entre septembre 2017 et août 2018, ils ont accueilli environ 300 personnes.
Fournir à toutes et à tous les outils nécessaires à la réalisation de leur projet
L’évolution de la Pépinière repose également sur sa capacité à faire germer les projets de solidarité internationale. Il s’agit de fournir à toutes et à tous, quel que soit leur parcours, les outils nécessaires à la réalisation de leur projet par le biais de formations. Pour les Pépins, ces formations portent par exemple sur la communication autour de leur projet, sur la collecte de fonds, ou bien sur des thématiques spécifiques à leur projet. Pour les seconds, ces formations vont de l’accompagnement du Pépin à l’égalité homme-femme dans les projets de solidarité internationale. De septembre 2017 à août 2018, 14 sessions de formations ayant mobilisé 17 formateurs, salariés de Frères des Hommes et bénévoles de la Pépinière, ont eu lieu.
La réalisation d’un projet n’est pas une fin, mais un moyen de réfléchir à son engagement
La réalisation d’un projet n’est pas une fin, mais un moyen de réfléchir à son engagement. La Pépinière a par exemple organisé deux journées AVEC (Accompagner la Volonté d’Engagement Citoyen) en octobre 2017 et en juillet 2018 durant lesquelles Pépins, bénévoles et partenaires à l’étranger se sont rencontrés.
Il est également important d’échanger sur l’apport d’un projet de solidarité internationale avec d’autres acteurs investis dans ce domaine. Plusieurs Pépins et bénévoles sont allés à leur rencontre à l’Université d’été rebelle et citoyenne des mouvements sociaux et solidaires en août dernier, comme nous confie Élodie Carl, Pépin du projet « En Avant Toutes ! » : « C’était un plus en tant que Pépin de pouvoir partager mon expérience avec des personnes qui sont sensibles aux mêmes problématiques (...) ce genre d’évènement permet d’avoir d’autres points de vue, de se confronter à d’autres réalités, et cela nous force à dépasser notre confort pour voir au-delà ».