Sophie revient sur son engagement bénévole avec Frères des Hommes

Sa rencontre avec Frères des Hommes et son intégration dans l’équipe de Paris

C’est sur le site « Je Veux Aider » qu’elle voit nos annonces bénévoles.

« Ce qui m’a attirée c’est qu’à la base Frères des Hommes est une association engagée à l’international, mais depuis 2 ans, également en France. J’ai trouvé ça intéressant que l’impulsion soit venue d’un de leurs partenaires qui leur a dit « mais chez vous aussi il y beaucoup à faire ». »

En effet, lors desvisio de présentation de l’association et nos missions bénévoles, Sophie découvre la philosophie de Frères des Hommes, sa vision de la solidarité internationale, son document d’orientation politique et ses missions bénévoles.

« Et c’est justement en raison de l’expérimentation des actions en France que j’ai décidé d’intégrer l’équipe parisienne. Parce que je ne pouvais pas aller à l’étranger, mais j’avais envie de faire quelque chose ici. »

Suite à la rencontre avec l’équipe de Paris, Sophie participe aux réunions d’équipe, aux formations proposées aux bénévoles ainsi qu’aux temps associatifs dédiés à l’interconnaissance entre les bénévoles des différentes équipes. Elle devient rapidement un membre impliqué de l’équipe parisienne.

Retour sur la soirée de sensibilisation autour des migrations

Elle revient sur l’action de sensibilisation qui a eu lieu au Bar Commun :

« Nous avons décidé d’organiser une soirée de sensibilisation sur le droit des personnes exilées et demandeuses d’asile en France. L’idée était d’entraîner les personnes à l’empathie et à la compréhension de l’autre. Sans compréhension de l’autre, il n’y a pas de solidarité et donc il n’y a pas d’action qu’on puisse faire en tant que bénévole. »

© Frères des Hommes – Soirée de sensibilisation sur les migrations au Bar Commun

« L’objectif des différents ateliers était de faire interagir les participants. L’idée n’est pas de proposer des conférences où on va donner une leçon aux gens. On n’a pas de leçon à donner. Mais on a des outils qu’on utilise et des spécialistes qui interviennent. Ça permet d’ouvrir les discussions et d’apprendre quelque chose de manière horizontale et participative. Et c’est ça le concept de la sensibilisation. »

La soirée au Bar Commun était effectivement accompagnée de la présence de deux bénévoles de La Cimade (association de solidarité active avec les personnes réfugiées et migrantes) et d’une avocate au barreau de Paris officiant en droit d’asile, droit des étrangers, droit pénal ainsi que droit de la famille (Maître Mervé Erol).

Ce que lui apporte son bénévolat avec Frères des Hommes

« Ce que je trouve intéressant chez Frères des Hommes, c’est que même si on n’a pas de connaissance, on n’est pas des experts, on est très bien accueilli. Déjà parce qu’on a la possibilité de suivre des formations prises en charge par l’association, que ce soit sur l’immigration, sur comment co-construire une action, etc. Et aussi, j’aime qu’il y ait toujours une dimension très collective dans toutes les actions, car il s’agit toujours de faire ensemble. »

Avec son dispositif bénévole, La Pépinière de la Solidarité Internationale, Frères des Hommes entend pouvoir accueillir toute personne souhaitant s’impliquer pour des actions solidaires, quel que soit son parcours et ses compétences. Pour cela, une équipe dédiée accompagne les équipes bénévoles, en leur proposant des outils de formation et d’animation. Mais pas que ! Des journées collectives sont organisées pour se rencontrer, se retrouver et réfléchir aux actions bénévoles.

« Au début, j’étais un peu stressée parce que je ne connaissais rien de tout ça. Je ne savais pas comment construire un atelier, comment faire des brise-glace, comment animer une action ou comment discuter autour de thématiques sensibles. Mais finalement, j’ai eu la chance d’être entourée par des gens qui eux aussi avaient commencé de zéro. Chez Frères des Hommes, on dit toujours que tout le monde est légitime. Je croyais ne pas l’être au début. Et pourtant, on nous donne beaucoup des responsabilités, mais en même temps sans pression. Donc c’est un apprentissage perpétuel et accompagné. Et ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il n’y a aucun jugement. Justement, on apprend ensemble. Et c’est aussi ça la co-construction. La plus grande leçon que j’ai pu apprendre depuis un an , c’est que la solidarité, c’est quelque chose qui s’entraîne, qu’on apprend, qui n’est pas donné. »


Un grand bravo à Sophie pour son engagement avec nous et son implication dans l’équipe de Paris. Aux quatre coins de la France, nos bénévoles œuvrent pour la transformation sociale sur leurs territoires. Un grand bravo à tous nos bénévoles pour le temps qu’ils et elles mettent au service du changement social !

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